
Ce qu’il faut considérer avant d’enregistrer l’URL de votre futur site internet…
L’une des choses les plus importantes pour votre image de marque est sans doute le (bon) choix de votre nom de domaine. Il vous faut un nom qui reflète le nom de votre entreprise et qui possède également toutes les qualités d’un bon nom, c’est à dire un nom court, impactant et pertinent. Afin de trouver le bon nom de domaine qui va faire mouche, il vous faut au préalable vous prévenir des pièges et des erreurs souvent commises.
Se tromper dans le choix de l’extension de domaine (TLD)
Il existe de nombreuses extensions de noms de domaine, le plus connu et populaire étant le .COM. On ne peut réellement affirmer qu’il y ait des mauvaises extensions, mais toutes les extensions de noms de domaine ne se valent pas. S’il est en effet tentant de succomber à la mode de tel TLD qui a le vent en poupe depuis quelques semaines, mieux vaut raison garder. Si votre business se fait principalement auprès d’un public germanophone, il sera sans doute approprié d’utiliser un nom de domaine avec l’extension .DE. Vous pourrez également multiplier les enregistrements en déposer le même nom en .AT, ou en .COM. Libre à vous ensuite d’effectuer une simple redirection vers l’URL principale, ou de monter des sites complémentaires.
Prendre un nom trop long
Lorsque vous enregistrer votre nom de domaine, vous devez penser aux futurs visiteurs de votre site web : en ce sens, votre motivation première doit être de faire en sorte qu’il soit facile d’accéder à votre site. Un nom trop long peut rendre difficile l’accès à votre site web. Imaginez par exemple quelqu’un qui vous a repéré sur un salon, sur une publicité et qui veuille accéder à votre site web à partir de son smartphone (cf. l’importance d’une stratégie orienté mobile) : l’accès risque d’être compliqué si le nom est trop long, augmentant ainsi le risque d’erreur et d’abandon. En outre, un nom trop long ne sera pas des plus jolis lorsque vous devrez l’intégrer sur des documents prints, plaquettes, kakémonos …
Bref, limitez-vous à 16 caractères maximum !
Choisir un nom similaire à celui d’un autre site
Drôle d’idée pourrait-on se dire ! Et pourtant, cela se voit souvent, notamment via les pratiques de typosquatting : il s’agit de parier sur le risque d’erreur lorsqu’on tape une adresse d’un site très connu, genre Google ou Amazon). Le seul intérêt réside dans le fait de récupérer un trafic résiduel, mais avec un fort taux de rebond. A déconseiller si vous souhaitez travailler le branding.
Cela peut aussi arriver involontairement si le nom de domaine choisi ressemble à celui d’une autre société, même si elle différente de la votre. Attention donc aux acronymes qui peuvent être également utilisé par une société tierce.
Ne pas enregistrer des variantes de votre nom de domaine
Eviter le cybersquatting : déposez votre domaine dans les autres extensions les plus importantes et directement en rapport avec votre marché : .COM, .FR et quelques autres TLD sur les marchés où vous êtes ou serez présent. Ne pas le faire maintenant risque de vous poser problème plus tard si votre business évolue positivement !
Eviter le typosquatting comme évoqué ci-dessus : les internautes et mobinautes peuvent se tromper en tapant une adresse et taper un « T » au lieu d’un « R » dans une adresse. Et des petits malins pourraient être tentés de tirer parti de votre succès pour rediriger le trafic vers un site ayant un nom de domaine similaire.
Intégrer des caractères autres que les lettres
Si avoir un nom de domaine avec des chiffres est quelque chose de bien vu dans la culture chinoise, ce genre de pratique est plutôt à déconseiller en occident. En effet, il ya un risque non négligeable de semer la confusion lorsque vous communiquerez l’URL de votre site web à quelqu’un si celle-ci contient des chiffres, des tirets ou des caractères accentués. Vous risquez de passer beaucoup de temps à expliquer que le nombre doit être dactylographié en chiffres, et sans parler des explications toujours très compliquées sur l’histoire des tirets : « tiret du haut… celui de la touche 6… ». Idem pour les accents, ce type de caractères n’est guère utilisé à l’international. Rappelez-vous : un utilisateur azerty en vaut deux.
Avoir un nom de domaine hors-sujet
Prenons par exemple le cas d’un site e-commerce qui vendait au départ du petit électro-ménager et qui avait choisi un nom de domaine directement en rapport avec cette thématique. Tout va bien jusqu’au jour où la stratégie de marketing produit est revue et la gamme d’articles vendus est élargie à des meubles de cuisine, des produits de décorations ou du linge de table. Le nom de domaine initialement choisi risque dès lors d’être trop restrictif. Ou à l’inverse un nom de domaine choisi sur une thématique trop large comme « machin-auto.fr » ne sera pas approprié si votre catalogue est hyper spécialisé (vente de pneus). Prenez donc le soin dès le début de choisir un nom de domaine pertinent pour votre activité à court et moyen terme.
Ne pas tenir compte des différentes façons dont votre Domaine peut être lu
Un nom de domaine écrit peut être parfait mais prononcé à l’oral il peut y avoir des ambiguïtés. Par exemple si vous avez jugé que votre nom de domaine patrick-dupont69.fr n’était pas des plus parlant et trop long, assurez-vous qu’un acronyme ne pourrait s’avérer compromettant pour votre image ! Un mot écrit peut aussi s’avérer mal compris à l’oral et donner lieu à des calembours. Attention donc aux homonymie, et aux liaisons dangereuses qui pourraient créer un double sens !
A ce propos, jouer avec les mots et les chiffres peut être une option intéressante pour la communication. Certaines extensions de nom de domaine comme .EU ou .ME peuvent se révéler intéressantes pour du branding (YOU, ME). Néanmoins assurez-vous au préalable que votre cible saura percevoir la subtilité. Les jeux de mots avec 4 (for) peuvent ne pas être compris si vos clients sont français et on risque FORT de vous demander pourquoi vous avez mis un numéro de département dans votre nom de domaine !! (#C’estDuVécu)
Votre Nom de domaine est difficile à épeler
Lorsque vous l’avez choisi, vous vous êtes dit que le nom de domaine ne se communiquait que par écrit et avez fait l’impasse sur l’oral. Or le jour où vous devez l’épeler au téléphone ou de vive voix, il y a de fortes chances que vous accrochiez des lettres, ou confondiez les « c » et les « s ». Attention également aux homonymes (ex : « saut, seau, sceau, sot » …). Si votre nom de domaine contient des mots en anglais, assurez-vous que son orthographe soit la même pour un américain ou un britannique : par exemple, on écrit color ou analyze en américain et colour ou analyse au UK.
Si vous avez déjà enregistré votre nom de domaine et avez relevé l’une de ces erreurs évoquées ci-dessus, vous pourrez tout de même corriger le tir et changer votre nom de domaine. Bien évidemment il vous faudra faire le nécessaire pour ne pas perdre le référencement déjà établi et cela vous demandra également de changer les différents supports pour modifier l’URL indiquée.